Végétatout

Vous pensiez que je vous avais abandonnés ? Que nenni ! Je suis juste un peu débordée, un peu (très) fatiguée et j’attends avec grande impatience les vacances… des enfants ! Et oui, le poste que j’occupe est directement lié au rythme scolaire alors dès que les enfants sont en vacances, je peux travailler de façon beaucoup plus calme et posée, sans être dans l’urgence au quotidien. Et puis, j’attends les miennes de vacances, quand même, aussi, qui devraient être bien chouettes ! Je vous en reparlerai sûrement, je suis presque certaine de dénicher quelques petites choses intéressantes gustativement parlant à vous faire découvrir ^^

Mais revenons dans notre cuisine… Il y a quelques années de ça, j’avais rendu visite à une amie dans le joli sud-est et – plus gourmande encore que moi – elle m’avait préparé tout plein de bonnes choses, dont des petits gâteaux à la lavande et au chocolat blanc que j’avais adoré ! Le goût du chocolat blanc, on ne le sens pas vraiment, mais il apporte une vraie « douceur », je ne sais pas… Bref, c’était trop bon ! Alors quand en passant devant le Dock des Epices à Bordeaux, mon regard a croisé un petit sachet de fleurs de lavande séchée à cuisiner, évidemment, j’ai craqué. Craqué pour un thé noir « litchi – poivre de Sichuan » aussi, un vrai bonheur !

Pour ce qui est de la recette, j’ai joué au jeu de l’amour et du hasard et j’ai un peu fait en fonction de mes envies et de mes placards ! Le résultat n’était pas semblable au souvenir que j’avais, mais quand même bien moelleux et très agréable au goût ! Test ultime, j’en ai apporté à mes gourmands de collègues : ma z’amie collègue, à qui j’en avais donné deux morceaux dont un pour son chéri, a tout mangé et quant à mon chef… lui il mange toujours tout de toute façon ! ;) Allez, c’est enfin l’été, la bonne heure pour mettre la Provence dans sa cuisine !

Pour une douzaine de gâteaux :

– 100g de chocolat blanc
– 1 cs de lavande séchée
– 200g de farine
– ½ sachet de levure
– 60g de cassonade
– 2 œufs
– 150 ml de lait
– 50 ml d’huile d’olive
– 1 pincée de sel
– pistaches grillées concassées
– pépites de chocolat noir (facultatif)

Dans un saladier, mélangez la farine, la levure, le sucre et le sel. Dans un second récipient, battez les œufs puis ajoutez le lait et l’huile d’olive. Faites un puits dans les ingrédients solides, et versez-y le liquide. Mélangez juste assez pour que le tout forme une pâte lisse.

Faites fondre le chocolat blanc au bain marie. Une fois fondu, ajoutez-le à la pâte, puis terminez avec la lavande séchée [éventuellement les pépites de chocolat].

Versez la pâte dans des petits moules individuels de type muffin et saupoudrez-les de pistaches grillées de façon uniforme – cela permettra à vos gâteaux de gonfler eux aussi de façon uniforme ! Faites cuire environ 20 minutes dans un four préchauffé à 200°C.

Le petit + : J’ai donc testé deux versions de ces petits gâteaux : l’une avec des pépites de chocolat, l’autre sans. Le chocolat noir a une saveur puissante qui vient contraster avec la douceur du chocolat blanc et cette version est intéressante de ce point de vue, mais le résultat gustatif est donc bien différent des petits gâteaux tout doux. A vous de voir..!

Je pense essayer une prochaine version où je ferai infuser la lavande car, ici, on ne la sent quasiment que si un croque dans une « fleur ». Une bonne raison pour y goûter à nouveau hihi ^^

Lorsque j’ai vu le joli concours organisé par Marie Chioca, du blog Saines Gourmandises, évidemment, j’ai eu une grande envie de participer ! Déjà, parce que ça faisait bien longtemps que n’avais pas fait de concours, et moi je trouve que ça stimule les neurones et les papilles, et puis parce que le thème m’inspirait bien : il s’agit de réaliser une recette très gourmande, en utilisant un ou plusieurs ingrédients bio.

Pour moi, qui dit « gourmandise » dit… « cookies » ! [Et en plus ça rime ^^] Je suis totalement cookie-addict… enfin à condition de les faire moi-même ! Et pour moi, les cookies, c’est vraiment synonyme de partage. Quand j’en fais, c’est pour tout le monde : le chéri, les amis, les collègues… On ne va pas tristement manger ses cookies tout seul dans son coin, non non ^^ Le bio, ce sont des valeurs. Et bien les cookies, pour moi, aussi ! Mon choix de recette a donc un vrai sens (du moins pour moi ! c’est déjà pas mal hein ^^°).

Alors, qu’est ce que j’ai mis de bio-gourmand dans mes cookies ? De la purée de cacahuète déjà, parce que j’adooore ça les purées d’oléagineux, j’en mets tout plein partout (dans les gâteaux, les soupes, les gratins…), et que la cacahuète, c’est ma dernière petite chouchoute, surtout en association avec le chocolat ; du sucre Rapadura, pour sa saveur soutenue qui parfume si bien les cookies et que j’aime très fort, et puis de la farine bio, et un œuf bio (les fameux œufs 0). Bref… voilà ma version bio toute personnelle de la gourmandise ! ♥

Pour 12 cookies :

– 120g de farine
– 40g de vergeoise blonde
– 30g de sucre Rapadura
– 60g de purée de cacahuète
– 1 œuf
– ½ cc de bicarbonate
– 50g de chunks ou pépites de chocolat noir
– 1 pincée de cannelle
– sel de Guérande (moulin)

Faire des cookies, c’est simple ! Mais quelques petites astuces vous aideront à obtenir des cookies encore meilleurs…

On mélange d’abord les ingrédients solides : farine, sucres, bicarbonate, cannelle et sel (10 tours – c’est précis ! ^^). Puis on ajoute la purée de cacahuète et l’œuf et on mélange bien, jusqu’à l’obtention d’une grosse boule bien amalgamée mais qui ne soit pas collante. On ajoute enfin les pépites de chocolat et on prend soin de bien les répartir.

On fait des petites boules de pâte qu’on pose sur une plaque allant au four. On ne les écrase pas ces boules, ou seulement très légèrement, les cookies vont s’étaler à la cuisson. Attention, les cookies sans beurre s’étalent tout de même beaucoup moins que les cookies au beurre.

On les fait cuire 8 minutes dans un four préchauffé à 180°C. Et on surveille la cuisson, pour éviter qu’ils ne dorent trop. Enfin, c’est ce que je fais moi parce que je les aime à peine cuits, mes cookies. Pour qu’ils restent ultra-moelleux… ♥ Ces cookies-là sont – je trouve – meilleurs froids que tièdes.

Le petit + : Vous l’avez compris, vous trouverez la purée de cacahuète et la sucre Rapadura en magasin bio. Attention, la purée de cacahuète, ce n’est pas du beurre de cacahuète ! C’est beaucoup plus liquide, et ce n’est pas salé. C’est pour ça que je rajoute mes petits tours de sel de Guérande, je trouve que la pincée de sel rehausse bien le mélange choco-cacahuète !

Quant à la vergeoise, il s’agit d’une spécialité sucrière très « moelleuse », qui participe justement au côté ultra-moelleux de ces cookies. Vous la trouverez en grande surface. Remplacez-la par du sucre roux si vous n’en avez pas. Mais pas par du sucre blanc ! On ne fait pas ses cookies au sucre blanc, non mais ^^

***

Et à propos de chocolat, disais-je dans mon titre…
Cette bannière vous rappelle quelque chose ?

Je ne vous en voudrais pas si vous me dites « non » hein… ^^° Parce que c’était il y a une éternité un certain temps. Que j’avais organisé un concours sur le thème du chocolat, que j’avais eu de jolies participations que je voulais tester et puis… j’ai trouvé ensuite un travail, pris un nouveau rythme de vie, beaucoup plus fatiguant et puis… le temps passait et je me disais que je ne pouvais plus donner les résultats, maintenant, que c’était trop tard. J’avais honte, un peu, j’avoue. Et j’ai fini par me dire qu’après tout, il fallait vraiment que je rende honneur aux gourmandes qui ont participé !

Mon choix s’est porté sur la recette de… Gaëlle ! Pourquoi ? Parce que je trouve qu’elle a joliment détourné une recette salée pour en faire une recette chocolatée, que le côté japonisant me parle beaucoup beaucoup, et que moi des fruits frais, du chocolat, tout ça… ça me parle aussi drôlement bien !
Regardez, ça donne envie, non ? *mioum*

Cliquez ici pour lire la recette (parce qu’en plus, elle a fait ça super bien, Gaëlle ! ^^) Et cliquez sur la photo pour l’agrandir !

En tout cas, je voudrais dire un grand MERCI à Gaëlle, Laurie, Talia, Sandrine et Karine et leur faire de plates excuses pour ce trèèèès long suspens. Un jour peut-être quand j’aurai moins honte, je relancerai un concours, mais beaucoup plus sérieusement, parole de Lili !

[Je mettrai les photos et recettes des autres participantes sur la page consacrée au jeu.
Et puis je vous montrerai aussi la p’tite surprise de Gaëlle…]

Et vive le chocolat ! \o/

Je ne sais pas vous mais moi, quand j’ai besoin, un peu dans l’urgence, de m’acheter un sandwich pour un déplacement imprévu par exemple, c’est toujours la croix et la bannière… Parfois je me demande s’il y a une vie en dehors du jambon-beurre ! Et quand, en plus d’être rarissimes, les sandwichs végétariens sont hors de prix, c’est encore plus rageant ! Oui, 4,90€ un sandwich de taille ridicule (merci la gare Montparnasse..!), moi je trouve ça vraiment rageant. Enfin, parfois on est bien obligés…

Mais quand on ne l’est pas, obligés, et qu’on a le temps / la possibilité / l’envie de se faire un sandwich maison, c’est une autre histoire ! On peut choisir une bonne baguette croustillante, du pain aux olives, aux céréales ou pourquoi pas aux noix ou aux figues, et y ajouter juste ce qu’on aime, juste ce dont on a envie.

Et moi je savais exactement ce que j’avais envie d’y mettre, dans mon sandwich : ces délicieuses tomates cerise au kochujang (moi et mon kochujang…) trouvées chez Luna. Fraiches et piquantes, je suis tombée amoureuse de leur saveur originale..! La recette est simplissime (bon, je l’ai un peu modifiée, j’avoue ^^°), et j’étais certaine qu’elle se marierait à merveille avec du bon brebis basque et quelques pousses de roquette. Pari gagné ! Le métissage culturel & gastronomique, ça a du bon les amis !

Pour les tomates cerise :

– 250g de tomates cerise
– 1 cc d’huile d’olive
– 10g de kochujang (pâte de piment rouge)
– 2 cs de Seasonning for sushi (vinaigre de riz sucré) – ou de jus de citron chez Luna
– 2 cc de sucre roux
– basilic émincé (surgelé pour moi)

Mélangez le kochujang, le vinaigre de riz et le sucre dans un petit bol. Avec un pique, percez les tomates deux fois, de façon à avoir 4 petits trous.

Dans une poêle bien chaude, versez l’huile d’olive et les tomates. Remuez-les pendant 1 minute sur feu vif, puis sortez-les de la poêle.

Baissez le feu au minimum puis versez la sauce dans la poêle, faites la bouillir puis retirez la poêle du feu et versez-y les tomates. Ajoutez le basilic selon votre goût. Versez les tomates dans une assiette creuse afin de les faire refroidir, puis mettez-les au réfrigérateur. Super simple et délicieux ! ^^

Pour le sandwich, prenez simplement :
– un bon morceau de baguette fraiche
– une poignée de pousses de roquette
– des tranches fines de fromage de brebis
– 4 ou 5 tomates cerise ou kochujang
– Et n’oubliez pas de rajouter un peu de la sauce au kochujang !

Et puis savourez parce que c’est drôlement bon, et parce que ça ne vous a pas coûté 4,90€ héhé ^^

Le petit + : Cette version de la sauce au kochujang n’est pas très pimentée, vous pouvez monter jusqu’à 15g de pâte de piment (ou plus si vous êtes aventuriers après tout..!). En tout cas, moi, ces petites tomates, j’ai envie d’en mettre partout ! Même si j’ai tendance à toutes les croquer comme ça… Mais je suis sûre qu’elles réveillent très agréablement une tomate mozzarella par exemple ! Vous pouvez aussi simplement les proposer avec des piques pour un apéritif. Je vous fais confiance pour trouver de belles idées ^^

Pour rappel ou pour les nouveaux venus, le kochujang est donc une pâte de piment rouge typiquement coréenne que vous pourrez trouver en épicerie asiatique. A défaut, une autre pâte de piment peut – je pense – convenir.

Celles et ceux qui ont l’habitude de venir par ici connaissent mon amour pour la Corée… Passion née d’un heureux hasard, de la découverte du film Old Boy de Park Chan Wook, et d’une curieuse habitude à me lancer dans des projets un peu fous ! Et comme je reste convaincue que les meilleurs moyens de connaitre et comprendre une culture sont la langue et la cuisine, je vous emmène avec moi à la découverte de tteokbokki (떡볶이, se prononce « tokpoki ») !

Alors, tteokbokki, c’est quoi ? C’est un « plat des rues », vendu par des marchants ambulants, composé de tteok, dans un bouillon très épicé, accompagné de légumes et éventuellement de viande, de poisson, d’œuf… Les tteok, ici, sont des sortes de galettes cylindriques à base de farine de riz gluant. Ce terme désigne aussi des pâtisseries coréennes, toujours à base de farine de riz gluant, cuites à la vapeur, très populaires et associées à nombre de célébrations.

Alors, je vous le dis tout de suite, si vous n’avez pas d’épicerie asiatique sous la main, il vous sera difficile de réaliser ce plat. Pas de tteokbokki sans tteok ! A moins de ne les réaliser vous-même bien sûr ^^ Et puis je vous le dis aussi, si vous n’aimez pas la cuisine épicée, ce plat n’est pas pour vous. J’ai mis environ ¼ du piment par rapport à la façon dont les Coréens cuisinent tteokbokki, et j’ai pleuré. Oui, oui, littéralement. Le chéri, lui, a adoré, forcément. A vrai dire, c’est lui qui a eu envie de goûter à ce plat, et nous l’avons donc cuisiné ensemble. Parce que je l’ai contaminé avec mon amour pour la Corée hihi ^^ Bref, tteokbokki, ça pique, ça réchauffe et c’est toute la Corée dans votre cuisine !

Pour 3 personnes :

– une trentaine de tteok
– 2-3 feuilles de chou blanc (ou de chou chinois)
– 1 oignon nouveau (ou blanc)
– 1 carotte
– 1 cs de kochujang (pâte de piment rouge)
– 500 ml d’eau
– 2 cs de sirop de maïs (ou d’agave)
– 1 cs de sauce soja
– ½ cs d’ail [je n’en ai pas mis]
– sésame doré
– ciboulette (facultatif)

Commencez par préparer les légumes : lavez et essuyez le chou et coupez le en morceaux, épluchez la carotte et coupez-la en tranches de biais, coupez l’oignon en rondelles.

Dans un wok, versez l’eau et portez à ébullition. Ajoutez la pâte de piment, le sirop de maïs, la sauce soja, l’oignon et, éventuellement, l’ail émincé. Laissez cuire quelques minutes puis ajoutez les tteok et les légumes. Laissez cuire une dizaine de minutes jusqu’à ce que les tteok soient cuits. Servez dans des bols et saupoudrez de sésame et de ciboulette.

Le petit + : Dans la recette traditionnelle (je vous invite à visiter ce blog, c’est là que nous avons puisé notre inspiration), on trouve 3 cs de kochujang, et 1 cs de piment en poudre… Oui oui. D’où la couleur beaucoup plus rouge des photos d’Aeri ! On trouve aussi des fried fish cake. A remplacer pourquoi pas par du tofu ?

Vous trouverez donc des tteok et du kochujang en épicerie asiatique, le sirop de maïs également. Le sésame doré, en magasin bio. Et je vous invite ici pour découvrir un peu plus la cuisine corénne ! Ben oui, il faudra bien le finir ce pot de kochujang ^^

Il y a deux semaines de ça, nous avons passé un petit week-end en amoureux à La Rochelle, une ville que l’on aime beaucoup… Et il s’avère que, le dimanche, à deux pas de notre hôtel, se tenait le salon bio « Respirez la vie » ! Nous sommes donc allés y faire un tour, et nous avons notamment assisté à un atelier sur le tofu très sympa, organisé par l’Association Végétarienne de France. La recette que nous avons goûtée nous a tellement plu, que nous en avons refait trois fois depuis ^^

Je n’ai pas l’habitude de mariner le tofu, déjà simplement parce que je l’achète souvent déjà parfumé (fumé, aux herbes, au curry…), et encore moins de le cuire en sauce (j’ai l’habitude de le faire dorer, avec des légumes croquants et des graines), mais là… c’était juste miam ! Honnêtement, je vous conseille d’y aller les yeux fermés !!

Cette expérience m’a (re)donné l’envie de grandes et belles assiettes végé complètes, toutes pleines de bonnes choses qui fondent, croquent et crunchent, de saveurs douces et acidulées, qui viennent se mêler en une expérience que je trouve très agréable : celle d’avoir l’impression de se faire véritablement du bien, en mangeant avec gourmandise ! Voici donc une première idée, j’espère vous en proposer d’autres par la suite…

En attendant, laissez-vous tenter pour ce mélange de tofu, de millet, et de carotte & panais râpés (et oui, c’est très bon aussi cru, le panais !), avec quelques amandes grillées concassées, du sésame doré, des graines germées maison, un peu de jeunes pousses acidulées par des morceaux de granny, adoucies par une petite vinaigrette à base d’huile de noisette et de vinaigre balsamique. Ça vous tente ? ^^

Pour 2-3 personnes :

– 1 bloc de tofu nature (ou fumé)
– 1,5 cs de shôyu
– 1 cs d’huile d’olive (ou autre, mais qui a du goût et qui peut cuire)
– 1 bonne pincée herbes de Provence
– ½ cc curcuma
– poivre noir
– 1 grosse échalote
– 1 blanc de poireau
– 5 à 10 cl de crème de soja, avoine, riz…
– gomasio (aux algues)

– 1 verre de millet
– 1 poignée d’amandes blanches

– 150g de carottes
– 70g de panais
– huile de noisette
– vinaigre balsamique
– sésame
– poivre du moulin (5 baies)

– jeunes pousses
– graines germées
– 1 petite pomme granny

Bon, un petit peu d’organisation et tout se déroulera sans problème ^^

On commence par le tofu, que l’on coupe en petits cubes (on partage le bloc en deux sur l’épaisseur également). Dans un bol, on mélange bien le shôyu, l’huile d’olive et les épices. On met le tofu dedans, on mélange bien pour que tous les cubes s’imprègnent de la marinade, on filme le bol et on met au réfrigérateur. [Vous pouvez même faire ça la veille !]

Dans une poêle, faites griller les amandes à sec. Laissez-les refroidir, puis mixez-les mais pas trop finement. Mettez-les de côté dans un petit bol.

Préparez le millet selon les indications du paquet. Le mien cuisait 20 minutes. Pendant que le millet cuit, râpez les carottes et le panais et râpez-les avec le robot (le même qui vous a permis de mixer les amandes avec un peu de chance, hop !).

Tant que vous y êtes avec les légumes, émincez finement l’échalote et le blanc de poireau. Commencez par faire revenir l’échalote au wok avec de l’huile d’olive. Quand elle commence à dorer, ajoutez le poireau. Laissez revenir quelques instants en mélangeant régulièrement, puis ajoutez le tofu. Ajoutez enfin la crème végétale, qui prend une jolie couleur dorée grâce au curcuma. Laissez cuire 5-10 minutes environ à feu moyen en mélangeant régulièrement. En toute fin de cuisson, ajoutez le gomasio.

Vous pouvez quand même préparer la vinaigrette en même temps, en moulinant un peu de 5 baies dans un petit bol, et en leur ajoutant huile de noisette et vinaigre balsamique (ou ce qui vous plaira !).

Enfin, coupez quelques petits morceaux une pomme granny. Et n’oubliez pas de citronner la pomme entamée pour éviter qu’elle ne s’oxyde ! Gardez-la pour le dessert ^^

Et voilà ! Tout est prêt ! Il ne vous reste plus qu’à déposer dans les assiettes une part de tofu, une de millet et une du mélange carotte-panais. Décorez avec des graines germées, et les jeunes pousses avec leurs petits morceaux de pommes.

C’est prêt ! Laissez à libre disposition la vinaigrette, les amandes concassées et le sésame (et/ou pavot, ou graines de tournesol ou de courge par exemple), pour que chacun se serve selon ses envies. Bon appétit ^^

Le petit + : Voyons un peu… Qu’est ce qui est bon pour nous dans cette assiette ?

Le shôyu, déjà, qui parce qu’il est fermenté, facilite la digestion. Le curcuma, réputé pour être un bon anti-inflammatoire, que l’on associe ici au poivre noir car celui-ci facilite son absorption. Et puis le sésame, qui fortifie le système nerveux et neutralise l’acidité.

Sans parler du millet, sans gluten, riche en protéines et très nutritif ; les graines germées, alfalfa pour moi, riches en protéines, sels minéraux (calcium, fer, magnésium, potassium, phosphore), vitamines A, B1, B2, B12, C, D et E ; le panais, riche en potassium et en fibres (plus riche en vitamines et minéraux que la carotte d’ailleurs)…

Bref… Que du bon, j’vous dis ^^
Ça valait le coup d’attendre un mois et demi (oops.. ^^°).